CHOLET 88-89 MONACO

Il est dit que la Roca Team ne gagnera jamais de match tranquille et que les supporters vont payer leur tribut en consultations cardiologique cette année encore. Qu’importe le lieu, qu’importe l’adversaire, notre équipe n’est pas à l’aise que si elle est dans la difficulté. Ainsi, après un Q1 devant grâce à une belle adresse (et très peu de défense), les hommes de Maître Sasa vont enchainer les choix bizarres en attaque, tout en restant en mode portes ouvertes en défense. Les Choletais vont s’en régaler, et pendant un quart temps et demi, vont traiter les Monégasques de la même façon qu’un lave-linge s’occupe de la pile de torchons : en les secouant fort. L’écart de +15 est logique, et n’est pas plus large uniquement parce que D-Mo enchaine les mouvs sous le cercle pour alimenter un peu le scoring. Puis James sort, le jeu offensif retrouve un peu de liant, le niveau défensif monte d’un cran… Et l’écart tombe à -3 en quelques minutes.
La fin du match sera un long money-time bien géré par les Monégasques, même si Cholet fera l’accordéon derrière. Et c’est Ouattara, sur un excellent service de Mike James, qui se chargera de mettre le couvercle sur la rencontre.

Les stats du match (by ProBallers)

Le positif

On gagne encore un match ultra serré qu’on aurait certainement lâché l’an dernier, en gérant parfaitement les dernières possessions, même si là encore, l’intervention de Sainte Dévote semble assez notable, vu qu’on a eu au final moins d’adresse, moins de rebonds, moins de passes, et une évaluation inférieure à Cholet… Nos JFL ont prouvé qu’ils pouvaient clairement faire la différence, et la passe décisive de James pour Ouattara est un signe fort de la confiance de notre leader envers le chouchou de Gaston. Et on a enfin compris que quand on était dans le dur, il fallait s’appuyer sur Motiejunas.
Enfin, force est de constater qu’on a joué au basket environ un quart-temps, et on gagne quand même.

Le négatif

Comme Danilo avec Belgrade, c’est un autre ancien qui a fait manger ses semelles à Sasa Obradovic, Kim Tille (14 points) se chargeant de lui mettre le nez et la moustache sur le fait que le coach serbe est bien incapable de se servir correctement de ce genre de profil (et donc de proposer de systèmes variés). On peut même inclure Moerman dans la liste, il nous manque clairement un cinquième joueur JFL, ça commence à se voir dès maintenant, alors je n’imagine même pas combien ça va couter cher en fin d’année…
Enfin, force est de constater qu’encore une fois, on a joué au basket que pendant environ un quart de temps, et qu’on s’en sort tout juste…

Le MVP

Le MVP du cœur est évidemment Yakuba Ouattara, qui avec 14 points et 14 d’éval, en plus du game winner, a eu un sacré apport dans cette victoire, collant encore un peu plus la migraine à son coach, dont les rotations sont toujours autant erratiques.
Mais dans les stats, c’est Donatas Motiejunas qui est le MVP. Meilleur marqueur, meilleur rebondeur, meilleur à l’éval, l’équipe s’est clairement reposée sur lui quand on était dans le dur, son apport permettant que le -15 ne se transforme pas en -25 rédhibitoire pour toute tentative de remontada. Merci !

La suite

Allez, le repos, le prochain match n’est que jeudi, à Istanbul.