Merci Sainte Dévote !

MONACO 83-77 PAU

Encore une victoire en championnat, qui nous assure de finir leader à mi-parcours, malgré un calendrier dément. Mais ce fut match compliqué face à une nouvelle équipe qui a compris que la zone était notre talon d’Achille. Et qui n’a rien lâché, derrière un Oniangue solide, un Sané qui n’avait pas oublié les cercles de Gaston, et un Stockton toujours précieux à la création (même si foireux aux lancers). On a toujours été devant, mais comme d’habitude, on est incapable de garder un écart, incapable de se mettre dans une position d’une fin de match pépère.

Les stats du match (by ProBallers)

Le positif

On a encore gagné un match à une possession, même si cette fois Sainte Dévote nous a filé un coup de pouce (0/4 aux lancers pour Pau dans les ultimes secondes). Aucun joueur a +30 min, et même Makoundou a beaucoup joué alors que son apport était parfois très limite. Okobo est toujours au-dessus du lot et James s’est refait la cerise, sans forcer outre mesure.

Le négatif

On est toujours en panique face à une zone. Quand je vois la SIG la veille qui a dépecé méticuleusement la zone mise en place par Roanne par un jeu de passes et de mouvements, nous on se casse les dents, parce que le seul mouvement en attaque c’est celui que fait Sasa sur son banc. Deux joueurs dans les corners, les deux grands pour poser les blocs, et Deo Juvante …

Le MVP

Donta Hall : deux dunks la tête au-dessus du cercle en guise de dragée sur la fougasse, mais une activité dans la peinture ultra importante, notamment au rebond afin de « sauver » les saucisses envoyées au petit bonheur la chance quand nos possessions devenaient foireuses face à la zone.

La suite

Le duel, le choc, la rivalité montée de toutes pièces par un storytelling dégoulinant à base de pissaladière… Bref, on joue l’Olympiacos demain.

2 réflexions au sujet de « Merci Sainte Dévote ! »

  1. La rivalité supposée est une manière de faire monter la mayonnaise pour vendre des places…une rivalité avec l ASVEL oui, mais pas avec les grecs. Ni les autres d ailleurs..

    1. Tout à fait. Et même plus, la « rivalité » avec L’ASVEL, même si elle se renforce chaque année un peu plus, est elle aussi issue d’un storytelling avide de vendre des places.
      La seule rivalité existant dans le basket Français c’est Pau-Limoges.

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