Pas là pour trier les lentilles. 

BOLOGNE 66-83 monaco

Depuis l’annonce de la montée de la Virtus en Euroleague, cette rencontre était très attendue. 4 matchs contre eux en Eurocup, 4 défaites. Mais le statut des deux équipes depuis a changé. Là où Bologne était l’ogre en Eurocup, c’est la Roca Team qui fait office de prétendant au final Four. Cette première rencontre d’Euroleague était donc doublement chargée de symboles : prendre notre revanche contre cette équipe nous avait donné la leçon, et montrer au reste de l’Europe que cette année, la Roca Team n’est pas là pour trier les lentilles !

Le début de la rencontre est compliqué. Les Monégasques bafouillent un peu leur attaque, mais la défense est bien en place. Puis tout se débloque grâce à Montiejunas, qui enfile les perles, avant que Jordan Loyd n’envoie Donta Hall claquer son premier dunk de la saison. Mike James monte en température, mais les pertes de balle monégasques laissent les deux équipes à égalité (18-18).
Après James, c’est Elie Okobo qui monte en température, bien servie par Mike James qui attire toutes les attentions. La défense est bien en place, si bien que l’écart se creuse. Les Italiens vont tenter de revenir, mais les monégasques récitent leurs gammes, et le collectif leur permet de garder un peu d’avance au buzzer (34-40).
L’an dernier, le QT3 était notre gros point faible. En ce début de saison, c’est à ce moment-là que l’épée monégasque tombe sur ses adversaires. Mike James se charge de tout, et enfile les paniers toujours plus compliqués les uns que les autres. Et quand il est ciblé, il fait tourner la gonfle, et ses partenaires s’en délectent à coups d’extra-passes, le tout dans un quart-temps collectivement au gout de plus que parfait (45-63).
Le money time sera plus compliqué. Le collectif est resté sur le banc, et les Monégasques voient les Italiens se rapprocher ! Heureusement, ils ratent des sacs de lancers francs, et les joueurs de coach Sasa vont déployer une énergie folle pour se rendre maitres du rebond, notamment grâce aux précieux Diallo et Moermans. La fin de match sera tranquille, et l’écart repart à la hausse (66-83).

Les stats du match (by ProBallers)

On a vu

  • Une défense ultra solide face à une attaque certes limitée par l’absence de ses deux meilleurs joueurs. Tout part de là pour les hommes de Sasa..
  • Une armée de « super soldats » connaissant parfaitement son rôle, à la création (Loyd), au scoring (Okobo), au sacrifice (Brown), ou à la bagarre (Moerman, Diallo).
  • Seulement 13 passes décisives au final, un total so 2021-2022 alors que l’impression de fluidité collective est nettement supérieure à l’an dernier. Comme quoi les stats…
  • 9 ballons perdus, c’est biens, mais seulement 3 en seconde mi-temps. Encore une fois, la fluidité collective, tout ça …

Le MVP

Mike James : Et oui, encore… Mais sa ligne de stats (26 pts, 3 rebonds, 6 passes dé) et son apport prépondérant au moment de créer l’écart rédhibitoire pour les italiens sont sans appel. Le tout sans forcer, ni abuser des situations d’isolation, grâce à un collectif où tout le monde est impliqué.

La suite

DIMANCHE 9, à 19h00 à Gaston Médecin, pour un indispensable match de ProA contre le BCM Graveline-Dunkerque.



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