Le soulagement fut à la hauteur du stress qui nous a étreints pendant plus de 40 jours : la direction de la Roca Team est enfin sortie de confinement, et Oleksiy Yefimov s’est exprimé dans un interview à Monaco Hebdo. Les départs, les non-arrivées, le coach, le projet, il n’a éludé aucun sujet. Après avoir longuement commenté cet article dans le dernier Roc Cast, nous souhaitions revenir détail pour disséquer les dits et les non-dits, et faire une analyse des grands thèmes de cet article-fleuve.
L’angoisse des supporters enfin entendue ?
À la lecture de cet interview, c’est le soulagement qui prévaut. On s’est certainement tous dit « OK, la direction a entendu nos interrogations, et cet article tombe à pic pour dresser point par point un état des lieux de la situation du club monégasque ». Là où l’on fustigeait, dans nos lignes et sur nos ondes, le manque de savoir-faire communicationnel de la Roca Team, il apparait que l’exercice est parfaitement maitrisé. Toutes les cases sont remplies, religieusement, les unes après les autres. Tous les sujets sont abordés, et les questions sont répondues. La rhétorique est claire, et le projet est détaillé comme il se doit, expliquant le positionnement actuel. Les objectifs sont encore en vie, avec l’Euroligue en point de mire à l’horizon.
Le départ de Sasa Obradovic par exemple :
Il est toujours poussé par sa passion du basket. Ce n’est pas pour l’argent. Il a eu une opportunité unique de travailler en Euroligue, chez lui.
Ou bien les inquiétudes quant au recrutement tardif :
Non, pas du tout. Si vous regardez à quelle date nous avons réalisé nos meilleures signatures les saisons précédentes, c’était en juillet, aout, et même octobre pour Norris Cole, double champion NBA.
Et enfin les ambitions pour la saison prochaine :
Chaque année, nous nous fixons un nouveau cap à franchir. L’an dernier, nous sommes allés jusqu’au cinquième match décisif en finale du championnat. Quel est le palier suivant ? Le titre.
Tout va bien dans le meilleur des mondes ? Pas sur. Car, dès la seconde lecture, des thèmes récurrents résonnent bizarrement : l’argent, encore et toujours, et l’Euroligue, comme vaste mirage au loin.
Du body langage à la rhétorique managériales
Car ce qui choque, à la seconde lecture, ce sont les différents mots employés, et la récurrence de certains. Par exemple, en tête de liste, le terme « budget » apparait 15 fois tout au long de l’interview, au même niveau que l’expression « Euroligue ». Suivent de près « argent » (10 fois), « financier » (8 fois) et « salaire » (7 fois). Tout est simplifié autour de ce champ lexical pécuniaire : le départ d’Obradovic « ce n’est pas pour l’argent », celui de Norris Cole « il a eu bien plus d’argent à l’Asvel », de Paul Lacombe « est le premier joueur à quitter Monaco, et à rejoindre l’Asvel, sans hausse de salaire ». Quand on parle d’objectif, la réponse commence par « si nous réduisons notre budget de 35 à 40 % ». Les futures recrues sont enfin invitées de la sorte « Vous venez à Monaco pour moins d’argent. »… Bref, qu’importe le sujet, la rhétorique principale est budgétaire, et les répliques sont toujours orientées pour disserter finances et gros sous.
C’est un choix, et là encore, c’est plutôt bien fait, et bien amené, ce qui prouve que notre manager général est rompu dans l’exercice. Malheureusement, cela dénonce une vision assez gênante : tout est réduit à des chiffres. Les joueurs sont considérés à la taille de leur salaire, et toutes les décisions stratégiques se meuvent dans une optique d’optimisation budgétaire à court terme. Le basket est un sport collectif où la réussite est basée sur la meilleure alchimie possible entre des êtres humains (un joueur aussi fort soit il n’a jamais rien gagné tout seul, demandez à Michael Jordan ce qu’il en pense…), et à ce titre, notre direction ne construit pas une équipe, mais empile des lignes de dépenses.
Et cette analyse est largement renforcée par l’autre partie de notre « interview langage », à savoir que certaines expressions bien plus chères aux supporters et aux romantiques apparaissent nettement moins fréquemment. En effet, le manager général de la Roca Team ne parle que 4 fois de « titre », 6 fois de « résultat ». Enfin, les « fans » ne sont cités qu’une seule fois, tout comme le terme « alchimie », ou « collectif ». Ainsi, il est clair que argent contre romantisme, c’est ce brave Cyrano de Bergerac qui perd s’il joute dans les quartiers de Fontvieille. Et même si sa tirade du nez aurait très bien pu s’adapter aux tribunes de Gaston Médecin, il n’en reste pas moins que le vocabulaire utilisé est très éloquent : la finance passe avant les titres, les fans, et le collectif.
La stratégie : spéculation or not spéculation ?
Mais heureusement, tout cela est assumé. Et notre manager général n’est pas du genre à se cacher derrière son petit doigt. Le club du Rocher se présente sur le marché des transferts comme un effet de levier, à savoir que le joueur accepterait d’être moins payé, sur un contrat court, mais qu’ensuite, grâce à la valorisation que va lui apporter la Roca Team, il pourra aller ailleurs vendre ses talents beaucoup plus chers.
Vous venez à Monaco pour moins d’argent. Mais, vous savez que l’année suivante, vous comblerez le manque à gagner, car vous serez plus important sur le marché.
En gros, pour traduire, la stratégie à l’heure actuelle, c’est de draguer les filles en boite en leur disant que si elle couche avec toi ce soir, elles pourront sortir avec Brad Pitt demain. Alors peut-être que dans le lot et sur un malentendu (Brandon Davies), ça peut marcher, sur la masse globale, le résultat ressemble quand même plus à Lionel Astier qu’à Antonio Banderas. Pour un Brandon Davies, combien de Chris Evans (Orléans), Nick Caner Medley (Fos en ProB), Larry Drew (parti dans une autre galaxie), Dru Joyce (Limoges, puis plus rien), Zach Wright (Bourg-en-Bresse) ? Et puis surtout, qu’est-ce qu’en retire le club Monégasque au niveau collectif ? Alors certes, quelques belles performances sur le plan national (deux finales perdues), et sur le plan européen (deux final four de champion’s League, perdus aussi), mais il n’en reste pas moins que mis à part la coupe à Mickey, l’armoire à trophées monégasques est désespérément vide… Car le basket, ce n’est pas une somme d’individualités empilées bout à bout, c’est un collectif qui se construit. Et comment construire un collectif qui tient la route, si on le détruit chaque été ?
Américains et COVID 19 : une spéculation à très haut risque !
Cette stratégie mise en place par le club monégasque est évidemment basée sur un cheptel de joueurs étrangers. La valorisation ne cible que les Américains. Ainsi, le nœud central de la tactique du mercato estival des dirigeants monégasques est évidemment les étrangers, et les « cainri ». Et l’objectif c’est d’attendre, car d’ici quelques semaines, les prix vont chuter.
Pour le moment, les bons joueurs demandent plus que ce qu’ils gagnaient l’an dernier. Dans un mois, ils demanderont au moins ce qu’ils gagnaient l’an dernier, ou peut-être encore moins.
Financièrement parlant, là encore, ce positionnement a du sens. C’est un coup comme il s’en tente des milliers tous les jours à Wall Street. On spécule à la baisse dans un avenir proche, en promettant des salaires à la hausse dans un autre club huppé dans un an. Malheureusement, cette tactique a un très gros défaut : elle ne tient absolument pas compte de l’ensemble du contexte mondial suite au COVID19. Car il faut se souvenir d’une chose : tous les Américains sont rentrés au pays. Et les frontières avec les États-Unis sont fermées. Et avec la recrudescence du COVID-19 aux USA, personne n’est à l’heure actuelle en mesure de dire quand les douanes vont rouvrir. Toute notre stratégie pour la saison prochaine est donc basée sur l’hypothétique baisse de cout de joueurs dont on n’est même pas sûr qu’ils seront mobilisables en septembre. Ça fait beaucoup de probabilités contradictoires quand même. Et si jamais les frontières en septembre sont toujours fermées, il faudra parer au plus presser, et monter en catastrophe une équipe avec les joueurs disponibles, à savoir les JFL, et les Européens. Et comme ils seront du coup nettement moins nombreux dans un marché beaucoup plus restreint, leur tarif va augmenter drastiquement. Et la stratégie de la Roca Team risque d’exploser en vol, par manque de clairvoyance. D’autant plus que l’argument de la « valorisation post-Monaco » ne tient plus la route, vu que l’ensemble des budgets européens sont revus à la baisse à cause du COVID…
Identification et fidélisation : le serpent monégasque se mord la queue
Enfin, une contradiction se pose : quid du discours du président à la fin du confinement, quand il disait qu’il voulait « essayer de garder l’ossature de l’équipe ». N’est-ce pas paradoxal avec le fondement même de la stratégie du club ? Était-ce un pieux mensonge qui n’avait d’autre utilité que de rassurer les supporters ? Car les passionnés sont les premiers dommages collatéraux d’une telle stratégie. À l’heure où le club cherche à fidéliser une assistance de plus en plus importante, cette valse perpétuelle de joueurs va à l’encontre de cette volonté. Certes, tant que les résultats sportifs suivront, le public sera là. Mais au moindre trou d’air, les tribunes vont se vider. Car un public qui vient pour la victoire est toujours plus volatile qu’un public qui vient voir ses joueurs préférés. Sauf que les joueurs préférés sont partis depuis bien longtemps sous d’autres cieux, faute d’avoir été convenablement conservé par une direction et sa stratégie du joueur-kleenex.
Cette « identification » si chère aux supporters, et si précieuse à l’heure de fidéliser les fans dans les travées des salles de basket, est d’autant plus facile que le joueur est un local. Déjà, en terme d’image véhiculée à travers la France, c’est toujours mieux quand on mets en valeur des joueurs français. Demandez au voisin football, qui draine des milliers de supporters aux quatre coins de l’hexagone, quels sont les joueurs emblématiques de leur attachement à la diagonale. Pour sûr, vous aurez du Henry, du Giuly, du MBappé… Si l’on regarde le coeur de nos concurrents, il est là encore Français : l’ASVEL a Kahudi, Diot, et peut se targuer d’avoir mis sur orbite Malédon. Dijon a Chassang et Julien, deux internationaux qui montent en puissance. Monaco avait Lacombe et Ouattara… Avait, oui, car ces deux là jouerons ailleurs la saison prochaine.
Et justement, si l’on devait dresser la liste des joueurs favoris des Monégasques, le seul qui ressort du lot pour l’aspect purement sportif, c’est Norris Cole. Et encore, cet aspect sportif est plutôt lié à son double titre NBA (rien à voir avec Monaco donc), que ses performances en rouge et blanc. Les autres sont soit pour leur fidélité au club, soit parce qu’ils sont des régionaux, des Français. Pourquoi est-ce si important ? Étant donné que c’est beaucoup plus facile d’échanger avant ou après le match avec Ouattara ou Lacombe qu’avec Clemmons ou O’Brien, forcément cela rend ces joueurs plus accessibles, plus sympathiques, et donc on a plus tendance à chercher l’identification avec ceux-là (achat de maillot, etc.). C’est peut-être une évidence, mais cela n’est absolument pas une donnée de la stratégie monégasque. Mais comme la vente de maillot n’est pas non plus une donnée de la stratégie monégasque, peut être que ceci explique aussi cela…
Et que fait la concurrence ?
Avant d’analyser les mouvements de la concurrence, qui pour sûr, ne s’est pas tourné les pouces depuis un trimestre, il faut avoir quelques petites données bien en tête. Des données financières, évidemment, pour jouer dans la même cour que la direction de la Roca Team. Vous trouverez donc ci-après le tableau du montant prévisionnel du budget de chaque équipe de Jeep Élite pour la saison qui vient de se terminer. Nous avons fait apparaitre les trois clubs qui ont fini tout en haut du classement, l’ASVEL, Dijon et Monaco, afin que vous puissiez vous rendre compte de l’écart qu’il y a entre ces trois équipes, et surtout du gap qu’il y a encore les explications fournies dans l’interview, et la réalité des faits.
On remarque donc plusieurs choses :
- La Roca Team a le second budget, mais la première masse salariale.
- Inversement, l’ASVEL a le premier budget, mais une masse salariale un poil inférieure à Monaco.
- Enfin, la JDA Dijon, autre premier ex æquo au moment du confinement, avançait avec le 12e budget de Jeep Elite, et la 11e masse salariale, qui est plus de 2 fois moindre à celles de l’ASVEL et de la RocaTeam.
Si l’on ramène au salaire par joueur, pour avoir une idée globale, même si le calcul est faux, puisque 100 % de la masse salariale n’est pas intégralement versée aux joueurs, mais tient compte des aspirants ou du personnel administratif. Mais globalement, on peut constater que :
- Le roster de la Roca Team était de 10 joueurs, ce qui donne donc un salaire moyen de 359 500 € annuel par joueur.
- L’effectif pro de l’ASVEL était de 15 joueurs, ce qui donne un salaire annuel par joueur de 233 900 €.
- L’effectif pro de Dijon était de 10 joueurs, ce qui donne un salaire moyen de 162 500 € par joueur.
Sur la base de ces chiffres, si on observe ce mercato actuel :
- L’ASVEL, avec une masse salariale équivalente à la nôtre, a prolongé 4 joueurs, tout en ayant 4 autres joueurs encore sous contrat, et s’est permis de recruter trois Américains (dont Norris Cole), et Paul Lacombe.
Mais, avec la nouvelle structure ASVEL/OL mise en place cette saison, il est probable que le budget 2021 n’ait rien à voir avec le budget 2020. Du coup, la comparaison avec l’ASVEL pour la saison 2020/2021 n’est pas forcément pertinente, même si le fonctionnement et la stratégie du club de Tony Parker devrait servir de modèle.
- Dijon quant à eux, avec un budget 2 fois inférieur à la Roca Team, a prolongé 3 joueurs (dont les deux internationaux Julien et Chassang, ce qui n’est pas rien), a recruté 5 joueurs, tout en ayant encore sous contrat le dernier MVP du dernier championnat, rien que ça.
Et pendant ce temps là, à Monaco, personne n’a été prolongé, personne n’a été recruté, et nous n’avons qu’un seul joueur encore sous contrat. Mais selon notre général manager, tout cela est normal, car nous n’avons pas le choix.
La stratégie à l’épreuve des faits
Les explications de Oleksiy Yefimov, isolées au seul cas monégasque, peuvent évidemment satisfaire la grande majorité des supporters, puisqu’elles suivent un chemin extrêmement cohérent, poussées par une rhétorique fort bien maitrisée. Cependant, ces mêmes explications, dès lors qu’on les passe à la question dans un face-à-face impitoyable avec ce qui se passe dans les autres clubs en France, soulèvent encore plus de questions et d’interrogation quant à la réalité du fonctionnement monégasque.
Chaque année, les joueurs principaux quittent Monaco. Mais, c’est la seule façon dont nous pouvons réussir.
Quelle est donc cette définition de la réussite, selon les dirigeants ? Est-ce d’être le Poulidor avec la plus grosse masse salariale du championnat ? Et puis surtout, pourquoi est-ce la seule façon de réussir ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de garder une ossature stable, et un noyau dur de joueurs, quand on sait que Villeurbanne, avec le même budget, peut le faire, mais surtout que Dijon, avec un budget 2 fois inférieur, le fait très bien ? Ce manque de stabilité dans l’équipe, et tous les aléas qui vont avec, ne sont-ils pas aussi une des raisons de cette masse salariale délirante ? Paul Lacombe l’a démontré : un projet sportif de haut niveau, et un contrat à longue durée, est plus à même de nos jours pour attirer et conserver les joueurs. Avec la crise du COVID, les joueurs préfèrent la stabilité et s’assurer un avenir, plutôt que prendre le risque de flamber pour basculer dans la précarité en fin de contrat, sachant que le marché s’est rétréci. Pourquoi le manager de la Roca Team, pourtant fort brillant en matière de recrutement, n’a-t-il pas vu ces changements ?
Nous ne sommes pas capables de garder les joueurs sur le long terme, car la plupart des joueurs recrutés à Monaco jouent pour moins d’argent qu’ils ne pourraient gagner. Ils sont en dessous de leur valeur marchande.
Le club monégasque argumente de payer moins cher les joueurs, afin d’expliquer qu’ils partent tous au bout d’une saison. Pourquoi avons-nous alors la masse salariale générale la plus importante de France, en volume, mais surtout en moyenne par joueur ? Et encore, nous ne rentrerons pas dans le débat des charges salariales moins importantes à Monaco qu’en France. Si l’on en juge les précisions du manager général, nous devrions avoir un budget, et une masse salariale nettement plus basse, puisque les joueurs jouent pour moins d’argent. Selon les chiffres de la LNB, ils sont globalement les joueurs les mieux payés de France. L’incohérence entre les explications, et la réalité est somme toute assez gênante.
En résumé : Roca Team, budget, et COVID 19, en 10 points
- Aucun supporter ne pourra suffisamment louer le travail et l’investissement de la direction de la Roca Team, qui en quelques années, a su sortir le club du néant sportif dans lequel il était, pour en faire un club redouté en Europe.
- Que les supporters soient rassurés, les rumeurs de « dépôt de bilan » ont été balayées par notre manager général. Même si, à l’heure actuelle, l’immobilisme ambiant n’inspire guère à l’optimisme.
- Le champ lexical affiché est clairement financier, qu’importe le sujet. Ainsi, il ne faut pas s’étonner du manque de communication, de l’absence totale de marketing, ou de la façon d’interagir entre le club et ses supporters, voire ses joueurs.
- La stratégie du mercato est simple : spéculer sur la chute du cours des joueurs au cours de l’été, afin de faire de bonnes affaires en prenant les meilleurs joueurs disponibles possible?
- Cette stratégie est dangereuse : spéculer sur la chute des cours en ne ciblant que des Américains, c’est prendre le risque de ne rien avoir si les frontières restent fermées, et de devoir surpayer les rares joueurs qui seront encore disponibles.
- Cette stratégie ne va pas dans le sens de la fidélisation des supporters : les supporters qui viennent pour des victoires sont nettement plus volatiles que ceux qui viennent voir leurs joueurs préférés.
- Selon les chiffres de la LNB : la Roca Team a le plus second plus gros budget, la première masse salariale en volume, mais aussi en moyenne par joueur. À contrario, Dijon, autre leadeur du championnat, affiche un budget deux fois moins important.
- Les deux autres leadeurs du dernier championnat ont tous déjà bouclé leur effectif, avec une majorité de joueurs conservé, complété par un recrutement ambitieux. Et eux aussi ont surement été frappés par la baisse budgétaire liée au COVID 19.
- Comment Dijon, club possédant un budget 2 fois inférieur à celui du club du Rocher, arrive-t-il à garder ses meilleurs joueurs, et à afficher un programme sportif ambitieux et cohérent, là où le club monégasque n’en est pas capable ?
- Et enfin, pourquoi justifier le départ de tous les joueurs chaque été par le fait qu’ils sont moins payés à Monaco, alors que la masse salariale du club monégasque est la plus élevée du Championnat de France ?
5 réflexions au sujet de « Fin du confinement à la Roca Team : communication et décryptage »