L’opposition pour ce dernier match à Gaston Médecin n’avait rien d’une promenade de santé. La Jeunesse Laïque de Bourg-en-Bresse est loin d’être un faire-valoir, c’est même un de ces clubs français qui montent, avec un staff compétent, une vraie belle salle, et un entraineur fortement coté (que nous avions viré comme un mal propre pour mettre Mitrovic). Et si la manière et surtout le comportement du coach nous laissent un gout aigre au fond de la gorge, il ne faut pas se le cacher : cette victoire fait du bien, et nous propulse encore plus à la seconde place, nous rapprochant même de l’ogre villeurbannais, qui a perdu contre Le Mans dans le même temps.
Le live-tweet de la rencontre :
Le match en vidéo :
Les notes, en bref…
L’homme du match : Norris Cole : Aucun débat là-dessus, notre « double champion NBA » a plus que fait le job ce soir. Et alors que nous l’avions sympathiquement fustigé de son manque de « leadership » au soir de la défaite face à Bologne, il a assuré le coup, et rassuré, du coup. Meilleur marqueur, avec un pourcentage excellent, meilleure évaluation, il a fait tourner en bourrique son vis-à-vis de par sa capacité à être un danger permanent, soit au drive, soit au shoot de loin. Seul bémol, son +/- encore négatif (statistique qui mesure le différentiel entre les points marqués et les points encaissés lorsqu’un joueur est sur le terrain).
Bref, Chuck Norris a encore régalé ce soir. Ça serait bien qu’il fasse de même contre l’ASVEL lors du prochain match à domicile, afin de définitivement passer un cap.
Le « chimichanga alerte » : Dee Bost : double alerte même, car elle est le symbole de ce que la Roca Team est capable de nous sortir de meilleur, comme de pire. Au cours d’une possession extrêmement mal jouée, durant de laquelle les joueurs vont très peu bouger, laissant Bost partir dans une série de dribbles improbables, avant de tenter à la dernière seconde un drive dans une raquette bouchée. Ce dernier va se débarrasser du ballon avec une passe à terre bien moisie pour Yeguete, qui contrôle péniblement la gonfle. Un dribble pour se dégager de la défense, puis il remet à Dee Bost, qui a poursuit sa coupe et est remonté au-delà, très au-delà de la ligne à trois points. Comme le chrono est sur sa fin, il dégaine un shoot Avé Maria depuis plus ou moins le milieu de la piscine, et fait mouche. Un jeu simpliste, un drive suicidaire, une passe de merde, qui terminent sur un shoot magique. C’est ça la Roca Team actuellement…
Bref, en espérant qu’on en voit pas trop des shoots comme ça, car contre des gros, on risque d’être fortement dans la panade s’il faut prier à chaque possession.
Le « pas top » du jour : Maitre Sasa et Kim Tillie : Encore un moment dont on se passerait bien en plein match. On vous repasse l’action depuis le début : Shoot manqué de Bourg, Kim Tillie et Éric Buckner sont seuls au rebond. Action anodine s’il en est. Le grand Kim est le plus prompt à se saisir de la balle, mais il n’a pas encore fermé ses clapoirs dessus qu’Éric Buckner, qui voulait assurer le coup en gobant lui-même le rebond, tape dans la balle, qui échappe à Kim Tillie, et qui vient mourir en touche. Action bête s’il en est, balle perdue stupide, cette. Les deux joueurs se regardent, et en rigolent, et s’excusent. Preuve s’il en est que l’ambiance entre les joueurs est saine. Sauf que Maitre Sasa lui, ne rigole pas. Il profite de l’arrêt de jeu pour faire sortir Tillie, et alors que le jeu reprend, il lui passe une soufflante de l’autre monde. Comme l’anglais d’Obradovic quand il est énervé se rapproche fortement d’un cri de Wookie en Ruth (une démonstration probante vous en est d’ailleurs faite lors de notre dernier podcast : Roc Cast #18 la RocaTeam dans hyperespace !), on n’a pas vraiment tout compris. Apparemment, ça parlait de se jeter sur tous les ballons, et comme argument principal, Sasa parlait de son passé de joueur. Les tribunes sont restées dubitatives quand à l’utilité de ce genre de comportement, qui malheureusement n’est pas appliqué pareil à tous les joueurs (Dee Bost peut perdre 300 ballons dans un match qu’il ne prend jamais la moindre remarque).
Bref, encore une fois, Maitre Sasa voudrait se mettre le vestiaire à dos qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Bref, bis : et encore on ne vous parle pas de la mise au placard de Paul Lacombe, scotché sur le banc durant plus de la moitié de la seconde mi-temps, là encore pour des raisons fallacieuses et inexplicables. Certes l’attitude de Paul était moins active que durant tout le début du mois de décembre, mais cette mise à l’écart sans raison marque bien la gestion à deux vitesses de son effectif, ce qui n’est pas pour nous inquiéter…
Le chiffre à retenir : 20-9 contre 23-16 : et revoilà le stagiaire avec ses lubies de chouchoutage de la balle. Car c’est comme ça, la gonfle au basket, il faut savoir en prendre soin, un peu comme le Mandalorien prend soin de Baby Yoda. Le premier différentiel concerne la Roca Team. +11 entre les 20 passes décisives, et les 9 balles perdues. L’autre concerne les Bourgmestres. Plus de passes décisives donc, mais nettement plus de balles perdues, ce qui donne un différentiel de +7… Et le fait que l’écart entre les deux différentiels est grosso modo le même que l’écart final au score est certainement tout sauf une coïncidence.
Bref, prenons soin de la balle, que diable, c’est pas baby Roca ci-dessous qui va nous contredire.
On se retrouve très vite
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