Clap de fin sur cette saison 2018-2019, une saison qui a vu la Roca Team s’enliser, puis, par la magie d’un entraineur plus puissant que Voldemort himself, revenir au premier plan comme un boulet de canon, avant de finir à bout de souffle pour se faire battre, sur le fil, mais logiquement, par une de Lyon-Villeurbanne supérieure sur la durée. Qu’importe, c’est certes des larmes dans les yeux (la chaleur, tout ça) et surtout des rêves pleins la tête que les supporteurs de la Roca Team ont célébré la fin de saison avec leur équipe, dans un grand moment de joie et de partage comme seule l’AS Monaco Basket sait le faire.
Le live-tweet de la rencontre
Les notes de la rencontre
Pas d’analyse, pas de notation, pas de commentaire… Nous n’avons plus le cœur à ça, et puis, à quoi bon… Nous ne vous proposons donc rien de plus que le bilan de notre stagiaire en cette fin de saison. Écrit juste après le match, enfin dans la nuit, sur le parvis du stade en attendant le bus des joueurs, avec évidemment toute l’émotion que cela impose.
MERCI
Que dire à une équipe qui vient de perdre deux finales ?
Que dire à des joueurs en miettes après cette défaire cruelle lors du match décisif ?
Que dire alors que nos yeux sont encore embrumés de larmes ?Il n’y a pas de mots suffisamment fort, et pour autant, est-ce bien nécessaire ?
Ce dernier match n’est que le résultat de toute une saison, le bout du bout du bout d’une belle histoire, qui sans être magnifique, restera dans la légende du club du Rocher. Cette défaite en finale, elle ne s’est pas déroulée que ce 25 juin 2019, mais elle est l’aboutissement de toute une saison. Un début compliqué, une fin en boulet de canon, mais qui échoue à quelques encablures du Graal, probablement parce que malgré tous nos rêves, nous partions de beaucoup trop loin. Et à quand on pense qu’à mi-saison nous n’étions même pas qualifiés pour la coupe à Mickey, jouer les finales jusqu’au dernier match en ayant sweepé tout le monde avant, cela tient quasiment du miracle.
Du coup, le seul mot qui nous vient en tête, c’est MERCI !
Oui, merci !Parce qu’on ne peut pas féliciter une équipe qui vient de perdre en finale. Bravo pour quoi ? Pour avoir perdu ? Peut-être. Mais c’est un sentiment bien français que d’être content de perdre.
Et nous ne sommes pas contents. Pire, nous sommes tristes. J’en ai eu les larmes aux yeux à la fin du match, et je n’ai pas peur de dire qu’elles ne sont pas loin de vouloir monter à l’heure où j’écris ces lignes.Triste parce que nous avons effleuré du bout des doigts ce trophée, à une mi-temps près.
Triste parce que ces joueurs ont tellement donné ces derniers mois, nous ont tellement fait vibrer, qu’ils auraient mérité une meilleure récompense pour leurs efforts. Triste parce la plupart ont joué leur dernier match à Monaco. Et que ce genre de séparation, logique, car inhérente au business modèle du basket actuel, fait toujours saigner le cœur des supporteurs qui se plait à s’attacher à ses champions, surtout quand ils le leur rendent de la sorte.
Oui, nous sommes tristes, mais fiers.
Fier de cette équipe.
Fier de ce parcours de dingue, qui nous a menés de la 12e place au mois de janvier, à une mi-temps du titre de champion de France.
Fier de ces gars, au fond du trou cet hiver, et qui n’ont rien lâché pour faire vibrer la salle Gaston Médecin comme jamais en juin.Alors oui, merci ! Merci à Sasa Obradovic de nous avoir offert du rêve, de l’espoir et tant d’émotions positives en quelques mois.
Merci au Président qui nous porte depuis tant d’années, et à l’ensemble de l’encadrement, qui a su se remettre en question, réagir en février et corriger le tir avec un juste recrutement.
Merci à Pierre pour ses vidéos de match et ses insides qui nous ont permis de nous sentir si proches de l’équipe tout au long de la saison.
Merci à Rémi et Kevin, sans oublier Luc, joueurs peu utilisés, mais dont l’état d’esprit positif a été précieux tout au long de la saison.
Merci à Dee d’être revenu, et d’avoir été le leadeur qu’il nous manquait, le shooteur fou qui nous a fait rêver, le meneur qui nous a tant fait vibrer.
Merci à Éric, ce pivot bondissant qui a offert son lot de muscles, de dunks et de spectacle tout au long de la saison.
Merci à Jarrod, qui malgré une saison difficile s’est battu jusqu’au bout, précieux jusqu’au dernier match à domicile.
Merci à Gérald, malheureusement trop souvent blessé, mais qui nous a montré combien il pouvait être précieux en possession de tous ses moyens, et son absence hier a peut-être pesé dans le résultat final.
Merci à Georgie, professionnel et solide quoi qu’il arrive, vaillant contre tous ses adversaires, et ce malgré tous les aléas de cette saison.
Merci à Amara qui malgré sa blessure est resté focus et motivé, toujours présent, même quand il était cantonné au rang de mascotte.
Merci à Yakouba qui a ressorti la cape de All star au meilleur moment et qui a rappelé à tout le monde l’immense joueur qu’il est.
Merci à Zeek de nous avoir fait mentir, sous-employé par l’ancien coach, et tellement précieux et solide avec Obradovic.
Merci à Sergiy, le joker sorti de l’hiver, qui s’est donné corps et âme en défense, ne ménageant aucun effort malgré son corps meurtri.
Merci à Elmedin, seul joueur dont nous avons la garantie de rester au club l’an prochain, et qui a porté l’équipe au plus fort de la tempête cet hiver. Toutes les émotions du printemps, nous les lui devons, car il nous a tenu la tête hors de l’eau.
Et enfin un immense merci à Paul, lui aussi nous a porté alors que l’hiver était là, joueur au cœur énorme, à la mentalité exemplaire, dont l’abattage durant ces deux saisons a permis au club de grandir et de rêver par deux fois au titre.C’est l’heure de tourner la page sur cette saison en mode grand huit, mais au combien kiffante.
Et de nous mettre de nouveau à rêver, d’une équipe montée de toutes pièces par Maitre Obradovic, et capable de faire vibrer la salle Gaston Médecin, en allant tutoyer les étoiles, en France et en Europe.Daghe Munegu
La photo de la rencontre
Pas de photo dans la salle, évidemment, mais sur l’annexe des supporteurs, au Bella Vita, plein à craquer de Rouge et blanc, à l’unisson pour soutenir les joueurs.
L’album de la fin de saison
Parce que nous n’allons pas rester avec ce gout amer de défaite dans la bouche, voici les quelques photos prises sur le vif lors de l’excellentissime soirée « supporteurs » de fin de saison. Malgré la fatigue des joueurs, celles des supporteurs (ceux qui ont fait le déplacement en bus, et ceux qui sont restés jusqu’à 4 h pour attendre les joueurs à leur retour de Lyon), malgré la défaite, cette soirée ne fut que partage, sourire, émotions positives, rires, joie… Bref, encore un symbole que l’AS Monaco Basket est vraiment un club à part, qui sait allier à la fois ambitionner de haut niveau, avec un côté familial et une proximité unique.
On se retrouve très vite
Merci à tous pour votre fidélité !