Monaco-Dijon : basket, live & on est finale !

Ils l’ont fait ! Après un début de saison chaotique, après un hiver difficile, après un changement de coach, après avoir évincé sans ménagement Limoges au premier tour, la Roca Team a de nouveau sorti le balai pour se défaire, non sans peine, d’une courageuse et virulente équipe de Dijon. Seconde finale de championnat consécutive pour la Roca Team, qui montre bien que malgré quelques choix douteux en début de saison, l’ambition des dirigeants reste intacte, tout comme leur capacité à les réaliser.

Le live-tweet de la rencontre

Les notes de la rencontre

L’homme du match Yak Ouattara : Et de trois ! Le Yak, décisif au premier match, hyper important au second, a de nouveau fait parler la poudre et son adresse dans ce troisième match. Maladroit en début de rencontre, il a retrouvé du jus, du calme, et la patte chaude au bon moment, dans le money time, afin de repousser les derniers assauts dijonnais, et renvoyer le pot de moutarde au fond du frigo jusqu’à fin septembre.

Le « barbecue chicken alert » : Le 3 points qui tue, par Zeek Jones : Excellent pour appliquer les changements tactiques en cours de match, très utile au moment de profiter du mismatch avec Holston et ainsi scorer quelques paniers faciles, c’est lui qui va définitivement clore la rencontre par un 3 points dont il a le secret à 45 s du terme. Au cœur d’une action confuse, sa première tentative est une vieille saucisse sans gout, mais Buckner tombera à point pour prendre un énième rebond offensif. Un système plus tard, Zeek Jones retentera le même shoot, qui fera ficelle, et enverra la Roca Team en finale !

Le « bien, mais pas top » du jour Le coup de mou de Paul Lacombe : stratosphérique lors du match précédent, avec une de ses meilleures évaluations de la saison, « Paulo » a vécu un véritable ascenseur émotionnel, en nous sortant sa pire évaluation de l’année. Miné par les fautes, pas super adroit (il n’a rentré qu’un seul shoot, le plus compliqué en plus), probablement un peu nerveux, le meilleur joueur monégasque de la saison régulière nous doit une revanche… Et de préférence dès samedi soir !

Le prix « Orezza de sous le banc » : Pour Sergy Gladyr, véritable facteur X de la rencontre. Déjà très bon en défense, voire même incroyable dans sa capacité à rentrer dans la tête de ses adversaires, la « machette ukrainienne » va faire parler la poudre en milieu de 3e QT, collant deux shoots du parking pour permettre à la Roca Team de définitivement recoller au score.

La question du jour : Quelle sera la couleur de notre adversaire en finale ? Sera-t-il vert, ou vert ?

Pour briller aux réunions de l’ambassadeur : Mais qu’est-ce donc qu’un « mismatch » ?

Si vous avez écouté les commentateurs d’RMC Sport, notamment lors de ce dernier match, un terme qui est revenu bien souvent, c’est celui de « mismatch ». Mais qu’est-ce donc, au final, qu’un « mismatch » ?

Alors non, cela n’a absolument rien à avoir avec l’élection de la « Miss du match », de toute façon, ce scrutin a été abandonné quand la ligue s’est rendu compte que c’était toujours les Roca Girls qui l’emportaient.

En fait, ce que l’on entend par « mismatch », c’est quand deux joueurs de poste différents se retrouvent en un contre un, notamment par le jeu du pick and roll et des rotations défensives qui s’en suivent, pour ainsi maximiser l’avantage physique ou technique de l’un par rapport à l’autre (taille, puissance, vitesse, faible défense, etc…). Le mismatch, comme ce fut le cas hier soir, peut être une arme tactique redoutable quand elle est bien utilisée. Les deux coachs s’en sont d’ailleurs servi à cœur joie, notamment en seconde mi-temps. Coté Dijon tout d’abord, le premier mismatch a été créé afin de positionner Pearson en attaque face au panier contre Zeek Jones. Ce dernier, plus petit, moins physique, et avec quelques fautes au compteur, ne pouvait pas vraiment défendre sur le grand ailier, qui du coup avait l’avantage. Autre mismatch de la moutarde, David Holston, le MVP de la saison, qui sur pick and roll est redoutable. Si l’intérieur ne switch pas, il punit avec un trois-points grand ouvert, si l’intérieur switch, il va se retrouver à devoir défendre sur un joueur nettement plus rapide que lui, et bien souvent le un contre un sera perdu, comme ce fut le cas lors du dernier panier du match coté dijonnais, Holston profite du mismatch sur Buckner pour planter deux points et égaliser à 78 partout (cf. vidéo à partir d’1 min 45 s).

Autre mismatch, mais coté Monaco. Beaucoup plus simple, même pas sûr que ce soit un vrai mismatch d’ailleurs. Mais en seconde période, on a souvent vu Dee Bost et Zeek Jones attaquer Holston, qui s’il est fort offensivement, paye largement son manque de taille et de physique quand il s’agit de défendre. Le but était de pénétrer afin de resserrer la défense, et ainsi ouvrir des positions de shoot dont se sont régalés Yakouba et Sergii. Un demi-mismatch donc, puisque nos meneurs avaient largement l’avantage physique sur leur défenseur direct.

Les photos de la rencontre

Une seule photo, à mettre a crédit de Monaco info, mais qui illustre bien l’ambiance générale autour du club monégasque en cette fin de saison. Une équipe qui gagne, une équipe qui communie avec ses supporteurs.

62304546_2361299807438727_360400446793187328_o

On se retrouve très vite

N’hésitez pas à partager cet article à toutes ces personnes à qui vous voulez du bien, afin de leur montrer qu’en Principauté, les équipes professionnelles aux frontières du réel ont toujours la cote (enfin sauf quand elles jouent avec et comme des pieds) !

Et si vous voulez être vraiment au top de ce qui se fait de mieux sur les réseaux sociaux, followez (c’est comme ça qu’on dit dans le jargon) le nouveau compte twitter de la Gâchette spécial basket, premier compte d’information (hors compte officiel) entièrement dédié à la Roca Team !

Et RDV dès samedi prochain soir pour le 1er match de la finale, contre une équipe qui, quoi qu’il arrive, jouera en vert.

Laisser un commentaire