Monaco-Dijon : basket, live & tube de moutarde

La première rencontre était une guerre de tranchées à faire pleurer l’ordre des cardiologues de la Principauté, le second fut tout aussi intense, voire même plus parfois, mais, comme l’avait annoncé le coach Sasa Obradovic samedi soir, avec nettement plus d’intelligence et de maitrise de la part de ses hommes, suffisamment en tout cas pour faire passer une vraie belle soirée de basket à tous les supporteurs de la Roca Team. Les vice-champions de France de l’an dernier mènent 2-0 et ne sont plus qu’à une victoire d’une nouvelle finale !

Le live-tweet de la rencontre

https://twitter.com/BasketGachette/status/1135652620524314624 

Les notes de la rencontre

L’homme du match Yacouba Ouattara : Le Yak a toujours le mode « sniper » activé, et les supporteurs sont loin de s’en plaindre. Au contraire ! Avec un Yacouba à ce niveau, il ne peut pas nous arriver grand-chose. Sa progression au « catch and shoot » est impressionnante, son adresse depuis la piscine est létale pour l’adversaire. Cela fait deux rencontres qu’il commence sur le banc, se chauffe en 1ere mi-temps, et tue l’adversaire dans le money-time. Avec la clé le meilleur scoring et la meilleure évaluation de l’équipe. Chapeau !

Le « barbecue chicken alert » : le alley-hoop de Paul Lacombe : Quand Dee Bost prend un pick and roll en tête de raquette avec un intérieur, on peut s’attendre à une action d’école, un dunk ou un lay up facile. Sauf que pour le coup, c’est Jarrod Jones qui joue le pick and pop, et reste scotché sur la ligne à 3 points. Dee Bost tente alors un truc de dingue : il voit Paul Lacombe couper le long de la ligne de fond, et envoi une balle en cloche… Que Paulo récupère pour la claquer furieusement dans le cercle !

Le « bien, mais pas top » du jour : Les Roca Team Fans, l’AS Monaco, le protocole : Ce soir, le groupe des supporteurs monégasques de la Roca Team, que vous pouvez retrouver sur le groupe Facebook idoine, ont remis le trophée du meilleur joueur de la saison à Kikanovic. Vous en avez su quelque chose ? Non, et c’est bien dommage. Catapultés entre la poire et le café juste avant le match pour cause de « protocole » avec la LNB, nous n’avons ni vidéo ni photo de l’évènement qui dura une poignée de secondes. Et c’est bien dommage.

Le prix « Orezza du bout du banc » : Pour Sergii Gladyr. Non pas qu’il a ciré le banc, bien au contraire, mais parce que, n’ayant pas joué lors du dernier match, il est propulsé titulaire d’entrée à la place de Gérald Robinson, convalescent. Et dire que l’Ukrainien fut le « facteur X » de la rencontre minimise la performance du chéri de ses dames de la Tribune Sud. Scorant rapidement 5 points pour donner le ton, il a ensuite donné le tournis à ses adversaires en défense, qui ont fini par dégoupiller pour le balancer plusieurs fois au sol lors de bagarres au rebond. On passera sous silence la soufflante (+++) du coach suite à une possession jouée bien trop rapidement en fin de match.

La question du jour :Sur l’action du match, Dee Bost a-t-il volontairement envoyé Paul Lacombe en orbite, ou s’est-il juste contenté de foirer un flotter made in Tony Parker, excellemment bien exploité par son ailier ligne de fond ?

Pour briller aux réunions de l’ambassadeur : Le catch and shoot, la nouvelle spécialité de Yakouba Ouattara.

Mais qu’est-ce donc que le catch and shoot, geste basket dont nous louons l’incroyable progression et la régularité de la part de Yakouba Ouattara ? Il s’agit d’un geste tout simple, dont nombre de grand shooteurs en ont fait la spécialité. Peut être même le geste le plus simple du basket : après un mouvement de démarcation, le joueur récupère la passe de son coéquipier, pose ses appuis, et shoot… et marque, ou pas. Sauf qu’entre le mouvement de démarcation (sprint ou en sortie d’écran), la qualité de la passe, la position sur le terrain, l’opposition adverse, et même la vitesse d’exécution, cela peut vite se transformer en foire à la saucisse pour les joueurs qui ne sont ni dans le bon tempo ni dans les bonnes dispositions physiques et techniques. Et c’est là où le talent (un peu), et surtout le travail, entrent en jeu. Nous n’avons pas le décompte exact des shoots qu’a dû s’enfiler Yacouba afin d’arriver à un tel niveau de précision (ça doit se chiffrer en milliers), mais que ce soit dans le corner, à 45°, ou face à la planche, le résultat est dingue, et c’est lui qui par deux fois a refermé le pot de moutarde de Dijon.
D’autant plus qu’il n’est pas non plus manchot en sortie de dribble. Il ne manquerait plus qu’il nous fasse des petits step-back comme James Harden, et il va vite devenir injouable.

Le parfait exemple, à 1 min 01 sur la vidéo ci-dessous.

On se retrouve très vite

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Et RDV dès jeudi soir pour le 3e match (et peut être dernier) de cette trépidante demi-finale qui va vous tenir en haleine jusqu’au bout !

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