Dernière rencontre à domicile de la saison régulière pour la RocaTeam, et se fut loin d’être le match le plus facile de la saison. Les joueurs de Boulazac (petite commune du cœur de la Dordogne, de 7 000 habitants, et plus de 25 000 canards) avaient encore un infime espoir d’accrocher les playoffs, et sont venus le couteau entre les dents, faire un bastion dans la raquette façon bataille de Winterfell, épisode 2. Désolé de vous spoiler, mais ce soir, Winterlazac est tombé face à la puissance des dragons monégasques.
Le live-tweet de la rencontre
Les notes de la rencontre
L’homme du match : Yacouba Ouattara : Le Yak était en mode NBA ce soir. 4/4 depuis la piscine, meilleur marqueur monégasque, meilleure évaluation aussi, il a surtout été dans tous les bons coups pour faire mal à l’adversaire. C’est lui qui a allumé la mèche après un départ catastrophique des siens, c’est aussi lui qui a ouvert la défense de zone adverse par ses coups de rapière de loin, et ses pénétrations tout en muscle.
Le « barbecue chicken alert » : Le duo Gérald Robinson/Eric Buckner : Moins en vue offensivement que sur ses dernières sorties, Gégé a quand même fait danser les canards adverses par ses dribbles chaloupés dont il a le secret. Sur l’un d’eux, il fume son défenseur, avant d’attirer à lui l’aide, pour mieux envoyer Eric Buckner dans les étoiles pour son alley-hoop hebdomadaire. Badaboum !
Le « bien, mais pas top » du jour : Paul Lacombe est en souffrance ces derniers matchs. Après une sortie pétaradante, mais courte contre Pau, une autre fort solide contre Levallois, on l’a vu à la peine contre la SIG, puis là encore face au Périgord. Un manque de jus certain qui a permis aux statisticiens de moins transpirer, mais a un peu plus fatigué l’arbitre (4 points, 4 rebonds, 4 fautes pour 2 d’évaluation). Vaillant, même sans jus, il a quand même fini le coude en sang. Un petit coup de potion magique Paulo, ça serait bien avant les playoffs !
Le prix « Orezza du bout du banc » : Pour Kevin Cham, encore bien vissé sur son banc. Son trois points « Stephen Curry » à Strasbourg n’est plus qu’un lointain souvenir. Là, du curry, il n’en reste plus que dans le poulet qu’il a pris après le match. Dommage.
Pour briller aux réunions de l’ambassadeur : Boulazac nous a bien fait suer avec leur défense de zone « du dimanche ».
Qu’est-ce qu’une défense de zone déjà : à l’inverse d’une « individuelle » (la défense classique des hommes des vrais) où chaque joueur galope pour rester accrocher au short de son adversaire direct, la défense de zone demande à chaque joueur de s’occuper d’une partie du terrain qui lui est dévolu. Et uniquement cela (cf. schéma ci-dessous).
Elle demande une « science » tactique et un effort collectif plus poussé que l’individuelle (chacun doit coulisser au bon moment pour pas qu’il n’y ait de trou), mais aussi moins d’effort physique. C’est pour cela que ce genre de défense de zone est très populaire dans les divisions inférieures, et notamment en départementale, pour ces séniors qui ont la chance de jouer le dimanche matin, afin ne pas user des organismes déjà bien entamés pas la soirée de la veille et puis parce que les mecs se déplacent souvent à 7 ou 8 joueurs, donc faut pas trop s’user pour tenir tout le match.
On se retrouve très vite
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Et RDV dès samedi prochain pour le live en direct d’Antibes, pour le dernier match de la saison régulière !