Monaco – Belgrade : basket, live & boulets

Il n’est toujours pas invité au buffet, et pourtant, notre stagiaire balle orange suit avec assiduité les rencontres de la Roca Team à Gaston Médecin. Quelle que soit la physionomie, quel que soit le résultat, quel que soit le spectacle, il est là, armé de son téléphone et du compte Twitter de la Gâchette. Et ce soir, malgré l’ambiance hostile et un résultat un peu non désiré, c’est avec tout son sens du professionnalisme qu’il vous livre ce compte rendu détaillé de la défaite des Rouges et Blancs contre le Partisan de Belgrade.

Le live-tweet de la rencontre :

Quelques notes en bref :

L’homme du match : Paul Lacombe, évidemment. Étonnement benché en début de rencontre (pour avoir été juste moyen ce weekend ?) sa rentrée en 1er quart temps à coïncider avec le regain de forme de la RocaTeam. Sa mise au repos en début de 4e quart temps a aussi coïncider avec la prise de contrôle du match par Belgrade. Bref, quand le capitaine n’est pas là, le bateau tangue… 8/10.

Le cavalier de l’apocalypse : Jarrod Jones a souvent été pointé du doigt pour son attitude nonchalante et pénalisante pour l’équipe, notamment en défense. Mais ses rebonds et son activité en attaque justifiaient sa présence sur le terrain. Mais ce soir, même sa présence en attaque était pénalisante pour ses partenaires. Pas actif, dégueulasse au shoot, ses trois loupés consécutifs ont creusé l’écart en début de 4eQT, et la tombe des espoirs de la Roca Team. 2/10

Le peut mieux faire, ou pas : Derrick Needhamcristallise lui aussi les carences de l’équipe cette saison. Incapable d’organiser le jeu, son sens du collectif est rédhibitoire, surtout quand ses stats aux passes décisives sont largement devancées par celles de Paul Lacombe, voire même de Kikanovic. Un très bon passage au plus fort de la domination monégasque ne suffit pourtant pas à masquer ses lacunes fort pénalisantes.  5/10

On aurait aimé le voir : Georgi Joseph a encore compté les cerises depuis le banc de touche, et escaladé l’Alpe d’Huez pour tuer le temps. C’est dommage, avec un Jones hors du coup, et un besoin de bétonner en défense, il aurait été fort utile sur quelques séquences. Non noté.

La fausse bonne idée : Elle nous vient du coach, et elle est double. Déjà, se passer de son meilleur joueur en début de rencontre, on comprend pas trop l’idée. Puis coller sur le banc son second meilleur joueur (et meilleur passeur) en fin de match, on ne comprend pas non plus. Surtout que son small-ball n’a eu que pour seul mérite d’aider l’adversaire à rester devant malgré une adresse suspecte, mais soutenue par une foison de rebonds offensifs. 3/10.

Notre stagiaire : fatigué par des semaines de dur labeur et de privation (pas de barbajuan depuis plus de trois semaines), il est resté calme durant presque tout le match. Sauf pour gueule à l’escroquerie après un énième raté du duo Jones/Needham, et pour applaudir les exploits de Lacombe et les dunks de Bruckner.  6/10.

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